Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup est là...
Il y avait le vrombissement des voitures qui longeaient la
lisière des bois et le bruissement du vent dans
les arbres,
Il y avait la tiédeur du soleil sur mon visage et mes mains
sur l’écorce rugueuse,
Il y avait mon corps tendu et offert, et cette moiteur incontrôlable
entre mes cuisses,
Il y eut la brûlure du premier coup de badine et ce cycliste
impromptu qui nous lança un "bonjour" sonore,
Il y eut mes expirations hachées et plaintives en écho à votre
voix harmonieuse,
Il y eut cette jouissance impérieuse accompagnée de ce cri qui
naquit dans ma gorge sans la franchir,
Il y a le souvenir de ma peau contre la vôtre et votre parfum
dans mes cheveux,
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